Module 1 – C’est quoi l’hypnose? 4 cours

Apprenez à expliquer simplement ce qu’est l’hypnose pour faciliter la mise en place du travail avec vos utilisateurs.

Préambule

Ce module vous aide à imaginer les potentialités du masque Hypnos Pro au sein de votre établissement. Quelles sont les sessions les plus adaptées? Quels sont les services complémentaires à votre pratique? Comment combiner les sessions pour enrichir l’expérience de vos collaborateurs ou clients.Ce module vous aide à imaginer les potentialités du masque Hypnos Pro au sein de votre établissement. Quelles sont les sessions les plus adaptées? Quels sont les services complémentaires à votre pratique? Comment combiner les sessions pour enrichir l’expérience de vos collaborateurs ou clients.

Et si l’hypnose se racontait elle-même? Si je vous disais comment je suis arrivée jusqu’ici?

220px-franz_mesmer

Photographie de Franz-Anton Mesmer

Je vous invite à me suivre à travers les âges pour découvrir comment j’ai été encensée par certains, rejetée par d’autres. Un parcours semé de croyances, de lobbying et de changements.   Je ne sais pas vraiment où je suis né, ce que je peux vous dire c’est qu’on parlait déjà de moi en mésopotamie ou en Egypte antique, il y a de ça plusieurs siècles voir plusieurs millénaires. Mais pas besoin de remonter aussi loin pour me comprendre. Plus récemment, un certain Mesmer, non bien sûr pas celui qui se joue de moi en spectacle aujourd’hui, mais bien Franz-Anton Mesmer, un médecin qui en  1778 parlait de moi sans prononcer mon nom.  Il parlait de “magnétisme animal”. Il organisait des séances collectives en plaçant plusieurs personnes dans un baquet rempli d’eau et de limaille de fer. Il utilisait des passes magnétiques et psalmodiait des suggestions de changement. Les résultats étaientbien là… mais face à l’incompréhension et aux résultats surprenants de cette méthode, la faculté de médecine le prend en grippe.

031n08824_6689w

Illustration des bacs d’eau de Franz-Anton Mesmer

Louis XVI nommera même à son insu une commission pour évaluer les effets de sa pratique qui se concluront par:

« l’imagination sans magnétisme produit des convulsions… le magnétisme sans imagination ne produit rien ».

Une conclusion secrète dit que « le traitement magnétique ne peut être que dangereux pour les mœurs». En revanche, il est déclaré que « l’influence physique de l’homme sur l’homme doit être admise ».  

L’arrivée dans le monde moderne

J’aime cette partie de l’histoire qui montre les balbutiements de mon entrée dans le monde moderne.   Plus tard, c’est l’Abbé Faria en 1813, qui fera la jonction entre le magnétisme et l’hypnose. Il serait même l’inventeur de la suggestion hypnotique. Vous savez ce fameux “Dormez, je le veux!”. Dans un style très direct donc, qu’on tenderait à appeler aujourd’hui l’hypnose classique, il aboutira à une conclusion toute aussi progressive:  

“Toute idée solidement implantée dans l’esprit tend à se transformer en acte”.

Continuons notre voyage dans le temps avec 2 personnages très importants. James Esdaile qui réalisera un grand nombre d’interventions chirurgicales en utilisant l’hypnose. Les gens parlent alors du “chirurgien Mesmérien”. Il devient célèbre en réalisant 261 opérations majeures sans douleurs (amputations de jambes, de bras, hernies ou de cancer) et plus de 2000 interventions mineures sans douleurs. L’anesthésie sous hypnose prend son essor. Mais pas seulement, au 19è siècle, le taux de mortalité en chirurgie est compris entre 30% et 50%. En m’utilisant à chacune de ses  interventions, Esdaile descend ce taux à moins de 6%. (Antibiotiques et appareils de réanimation sont alors inexistants). Malheureusement, le chloroforme fait son entrée dans ce qui allait devenir une compétition truquée. Plus concret, ne nécessitant aucune formation et offrant un marché plus juteux, je suis peu à peu délaissée.   Le premier à m’appeler par le nom qu’on me donne aujourd’hui est un chirurgien écossais, James Braid en 1840. Même si mon nom existait déjà, il le remet au goût du jour, et pour ça, je l’en remercie. Pour être plus exact, on me nomme en réalité « hypnotisme ». Il dira lui aussi quelque chose d’essentiel dans ma construction.

“Ce n’est pas un don, ça s’apprend.” James Braid

Pour lui, cela passe par la fixité du regard. Bon, c’est un peu réducteur… mais c’est un bon début. Un autre combat pour se disputer mes louanges se préparait en France en fin de 19è siècle. 2 clans. A Paris, mené par Jean Charcot à l’hôpital de La Salpêtrière (ci-dessous) et à Nancy, par Bernhiem et Liébeault à l’École de Nancy.

Enfin reconnu

Photographie de Sigmund Freud

A Paris, je suis un état artificiel et hystérique. A Nancy, on me reconnaît enfin comme un état naturel. Hippolyte Bernheim considéré comme le père de la psychothérapie, inventeur du concept du “placebo” enseigne à Freud (ci-dessus), le principe des suggestions positives. Dans sa volonté de faire œuvre d’originalité Freud se rapprochera de Charcot et de la vision réductrice qu’il avait de moi, malgré l’influence et l’attrait pour les pensées de Bernheim et liébeault.

Dans ce bassin progressiste que représente Nancy pour l’hypnose moderne, un autre personnage fait alors son apparition, Émile Coué (Pharmacien de Nancy), plus célèbre de nos jours pour sa fameuse “méthode Coué” qui est une méthode de guérison et de développement personnel fondée sur l’autosuggestion. On s’approche alors enfin de qui je suis vraiment avec cette phrase:

« Ce n’est pas la volonté qui nous fait agir mais l’imagination »

Enfin plus récemment, 2 grands hommes vont participer à ma reconnaissance en ce début du 20è siècle. En Russie, Ivan Pavlov, médecin et physiologiste, prix Nobel de médecine en 1904, établit la théorie neurophysiologique de l’hypnose avec sa théorie des réflexes conditionnés qu’il expérimentera notamment sur les chiens. Aux États-Unis, un psychiatre du nom de Milton H. Erickson me développera en une approche thérapeutique très poussée. Nous avons collaboré ensemble pendant des années. D’abord pour sa survie et son bien-être personnel (atteint de plusieurs pathologies dont 2 attaques de poliomyélites), puis pour les nombreux patients qui auront eu la chance de le rencontrer jusqu’à son décès en 1980.

Photographie de Mitlon H. Erickson en séance

Il est encore aujourd’hui la personne qui a le plus produit de textes, d’articles et d’ouvrages important sur moi. Son approche à révolutionner la communication dans son intégralité avec le concept des suggestions indirectes et de la méta-communication.

En BREF

  • Mesmer (1778) – Magnétisme animal (baquet, les passes magnétique)
  • L’Abbé Faria (1813) « Toute idée solidement implanté dans l’esprit tend à se transformer en acte. Hypnose classique – Très directe (« Dormez je le veux ! »)
  • James Esdaile et Martorell (1819-1845) 2000 opérations avec anesthésie hypnotique, vite remplacée par le chloroforme, plus concret.
  • James Braid (1840) apporte le mot HYPNOSE (« ce n’est pas un don, ça s’apprend. Il pense que c’est dans la fixité du regard)
  • 2 Clans : PARIS (Salpêtrière avec Jean Charcot)/NANCY (Ecole de Nancy avec Bernheim et Liebault)
  • Bernheim enseigne à Freud, le principe des suggestions positivesinventeur du placebo et de la psychothérapie (L’action des suggestions sur le mental)
  • Emile Coué (Pharmacien de Nancy) « Ce n’est pas la volonté qui nous fait agir mais l’imagination »Leur travail est plus apprécié aux USA et en Russie.
  • Ivan Pavlov établit la théorie neurophysiologique de l’hypnose – Les réflexes conditionnés
  • Milton H. Erickson – Approche Thérapeutique, suggestions indirectes – Méta communication.

Comment ça fonctionne ?

L’état d’hypnose est un état particulier de notre cerveau. Ni tout à fait de l’éveil, pas vraiment du sommeil, nous avons pu l’observer et le mesurer grâce aux IRM (Imagerie à Résonance Magnétique).

L'hypnose est un mystère pour certains, un art pour d'autres. De quoi s'agit-il vraiment? Et comment elle agit?

On sait qu’il correspond à un niveau d’attention et une qualité d’ondes cérébrales bien particulières (ondes Thêta).

Schématisation des différents états du cerveau

Comment l’atteindre? Comment s’en servir?

J'ai du mal à y croire !

J’étais sceptique. Comment des mots pouvaient avoir autant d’impact? Pourquoi certaines personnes semblaient plus manipulables que d’autres? Quel don ou quelles connaissances étaient nécessaires pour hypnotiser quelqu’un? ou soi-même?

Photographie d’une catalepsie de la main sous hypnose

Difficile de trouver des réponses à des questions mal posées. Le monde semble souvent divisé en 2 groupes de personnes. Les “hypnotisables” d’un côté et les “non-hypnotisables” de l’autre. Dans le premier groupe, on retrouve des personnes faibles, manipulables, capable de changer d’avis comme de chemise… de changer de comportements ou de croyances limitantes également très facilement, bref… d’évoluer.

Dans l’autre, dont j’ai longtemps pensé faire partie, nous étions à l’abri de la manipulation, tout était sous contrôle, sécurisé et ça n’est certainement pas un homme grand, avec de grands yeux qui allait me faire changer… bien sûr que non, j’étais intelligent.

Mais pourquoi eux, les autres, avec l’aide de l’hypnose, avaient droit aux changements de comportements, à une évolution de leurs capacités et de leurs croyances plus fluide, plus rapide que moi, intelligent, inatteignable, sous contrôle? J’ai donc passé plusieurs années à chercher les bonnes questions… et puis…

L'hypnose est un jeu d'enfant

Un jour comme les autres dans un cabinet d’hypnose où les gens viennent s’offrir l’espoir d’un changement qui va améliorer leur existence, je me retrouve en face d’un homme, un avocat très “intelligent”. J’allais passé plus d’une heure et demi à chercher la porte d’entrée, celle qui allait lui permettre de se laisser aller au changement, de se laisser conduire dans son état d’hypnose… en vain. Il en avait condamné l’entrée. Le travail s’annonçait plus long que prévu.

Pendant ce temps-là, dans la salle d’attente, la personne qui attendait faisait beaucoup de bruit et semblait très agitée. Quand ce fut son tour, je la fis entrer dans le cabinet. Elle ressemblait à la personne précédente aux détails près, qu’elle avait bien 60 ans de moins. Mais il n’avait pas que ça en moins. Son regard sur les choses, ses croyances sur le monde, sur l’hypnose, sur lui même était encore libre, vierge, prêt à apprendre. Il n’avait qu’à fermer les yeux et à imaginer. Dans son cas, imaginer son système urinaire, tel un petit robinet qu’il allait pouvoir fermer et ouvrir quand bon lui semble. En seulement quelques minutes d’une seule séance (oui, l’attention d’un enfant est très précieuse, il ne l’a donne pas comme ça), il s’était offert la possibilité de ne plus faire pipi au lit.

Suite à ces deux rendez-vous, j’avais le sentiment d’avoir un élément de la question et la définition que je donnais en début de séance n’a plus jamais été la même. Elle est devenue beaucoup plus simple, plus amusante. Je passais donc le début de mes séances à les reconnecter à cette partie d’eux qui a su un jour accorder énormément de crédit à leur imaginaire. J’avais la sensation de “chauffer et ramolir une pâte à modeler” pour qu’ils puissent jouer avec. L’imaginaire était une des clés.

En BREF

L’état d’hypnose est un état de flexibilité mentale. Une sorte de rêverie dans laquelle on peut choisir d’aller pour que notre imaginaire, nos pensées imaginées puissent marquer notre réalité.

Être hypnotisable, c’est accorder du crédit à son imaginaire.

A quoi ça sert ?

Répondre aux questions quand? avec qui? et pourquoi l’utiliser? permet de mieux comprendre tout l’intérêt de l’utiliser quotidiennement. S’il est un état modifié de notre conscience, elle est aussi une pratique.

Une pratique courante

Une pratique lorsqu’elle est utilisée à des fins thérapeutiques ou de coaching par exemple. Le sujet est alors placé dans cet état bien particulier, afin d’y effectuer consciemment ou non, un “travail” mental, un processus d’apprentissage.

L’hypnose entre progressivement dans nos mœurs. Elle amuse les curieux, intrigue les sceptiques, et aide ceux qui l’utilisent à toutes sortes de fins.

Comme l’hypnose permet un lâcher prise plus important ainsi qu’une plus grande présence de notre imaginaire, chaque pensée qui sera y fabriquée prendra beaucoup plus d’espace et de réalisme dans notre esprit. Il devient intéressant de l’utiliser à des fins thérapeutiques, de préparation mentale ou en complément à un soin ou une intervention chirurgicale. Elle est perçue pour ceux qui en ont compris la définition et l’intérêt comme une boîte de pandore.

Apprendre à apprendre

L’hypnose est donc un moyen d’apprentissage incroyable. Depuis que nous sommes enfant, nous avons appris toutes sortes de choses à l’école, des mathématiques, de l’histoire, du français, etc… Mais qui a appris à apprendre? Qui a appris à se concentrer? A mémoriser? Et plus spécifiquement, à avoir confiance en soi? A gérer ses émotions?

Ce travail est souvent tardif et l’œuvre d’une démarche personnelle. Les outils étaient pourtant là… méconnus… mais bien là.

Notre cerveau est une incroyable machine à apprendre. Imaginez un enfant qui joue pour la première fois avec un chien. Il découvre donc un environnement, une situation et une interaction inédite… il n’y a à priori aucun antécédent, le disque « jouer avec un chien » est encore vierge. Soudain sans aucune raison apparente, le chien mord l’enfant. Le disque « jouer avec un chien » est en train de se graver dans la peur, et un apprentissage s’installe. Aujourd’hui on sait que plus l’émotion est forte, plus l’apprentissage est efficace. On retient mieux une information lorsqu’elle est associée à une émotion.

Photographie de NYC le 11 sept. 2001

Ex. Vous souvenez-vous de ce que vous faisiez le 11 septembre 2001, lorsque les tours jumelles se sont effondrées?

Les apprentissages de la vie sont la plupart du temps inconscients/automatiques. Pourtant, pensez-vous qu’il est bon pour un enfant de graver ce disque avec autant de peur, à l’issu d’une seule expérience malheureuse? Nous avons tous des centaines, voire des milliers d’exemples appliqués à notre propre vie. Devons-nous pourtant rester enfermé dans ces apprentissages?

L’hypnose et d’autres formes de thérapie permettent de retraiter les informations, de regraver par-dessus nos apprentissages. C’est ce que l’on fait avec les phobies, les addictions, la confiance, etc… Nous avons tous les mêmes outils et pouvons choisir de les utiliser ou non.

L’état d’hypnose permet donc l’accès à cette partie de nous plus inconsciente, plus automatique dans laquelle nous pouvons grâce à notre imaginaire nous libérer d’apprentissages inutiles ou limitants.

Aïe ! La douleur n'est qu'une information

Trois lettres qui évoquent une sensation ou une situation désagréable. Dans le cas d’une sensation douloureuse, il est intéressant de savoir que notre humeur a une incidence sur notre perception de celle-ci. (Exemple de la rage de dent VS Euromillions)

Sachant cela, il est facile de comprendre que nous avons un pouvoir de modulation sur nos sensations. Si la douleur n’est qu’une information, comment traiter ce message pour qu’il soit le plus supportable possible?

Pour cela, il est important de comprendre que chaque message du corps envoyé à l’esprit à une importance, une raison d’exister. Il n’est cependant pas nécessaire d’identifier cette intention positive à chaque fois pour en atténuer l’intensité.

Ex. Vous avez une entorse à la cheville. Sans le message de cette douleur envoyé à votre cerveau, vous continueriez de marcher en sollicitant votre cheville comme si de rien était, abîmant un peu plus à chaque pas votre corps.

Depuis que vous avez commencé ce module, vous savez que l’état d’hypnose inhibe le réseau de la douleur dans le corps, mais cela ne s’arrête pas là, il devient également beaucoup plus facile de traiter ce type d’information grâce à notre imagination et la force avec laquelle elle peut nous transporter ailleurs.

C’est d’ailleurs la technique d’anesthésie/analgésie la plus utilisée aujourd’hui dans le milieu médical: la dissociation (dissocier le corps de l’esprit). Vous êtes au bloc, pourtant une voix vous aide à repenser à votre endroit préféré.

Tentative d’analgésie par diversion kinesthésique

(Extrait du film, Les bronzés font du ski)

Idées reçues

Que vous les ayez ou non partagé un jour, les idées reçues de ce chapitre vous permettront d’avoir un regard clair sur qu’est et ce que n’est pas l’hypnose de nos jours. Vous saurez ainsi mieux expliquer à vos patients/clients ce qu’elle est.

Beaucoup de personnes pensent savoir beaucoup de choses sur l’hypnose. Hors, de nombreuses définitions se construisent suite à des spectacles d’hypnoses, des « shows » télévisés ou encore des films rétrogrades.

Voici une liste non exhaustive des idées reçues sur l’hypnose:

Idée reçue 1 : En état d'hypnose, on perd le contrôle !

Faux ! Cette idée reçue fait référence au concept de manipulation qui s’exerce lors d’une séance effectuée par un tiers. Lorsque nous allons voir un kinésithérapeute, il nous manipule une partie du corps (du latin manipulare (« conduire par la main »)). En hypnose, nous pensons que l’hypnotiseur fait de même avec notre esprit, et en prend donc le contrôle. Même si certains peuvent être malveillants (comme dans toutes pratiques), de nombreuses expériences ont tenté de faire réaliser des actions illicites ou dangereuses à des sujets hypnotisés…sans succès. Une partie de nous veille au grain.

L’hypnose permet au contraire de reprendre du contrôle sur soi, sur ses pensées et comportements. Sous hypnose, on entend tout, et l’on peut être très conscient de ce qui se dit.

Idée reçue 2 : En état d'hypnose, on dort !

Faux ! L’image caricaturale du patient allongé, les yeux fermés y est sans doute pour beaucoup. Alors oui, on peut rentrer sous hypnose debout et les yeux ouverts. De même, ne vous est-il jamais arrivé de lire un livre, et absorbé par d’autres pensées, de perdre le fil de l’histoire, tout en continuant malgré tout votre lecture? Ou de conduire en pilote automatique? Nous savons aujourd’hui avec l’IRM qu’il s’agit des prémisses d’un état hypnotique.

Il est intéressant également de faire le parallèle avec la racine étymologique du mot hypnose. En effet, dans la mythologie Grecque, Hypnos était le dieu du sommeil.

Idée reçue 3 : En état d'hypnose, on remue le passé !

Faux ! C’est également une idée très répandue due aux quelques films faisant référence à de l’hypnose. Au contraire en hypnose, il existe un concept connu sous le nom de “faux souvenir”. L’esprit est tout à fait capable de créer des souvenirs à partir de suggestions. De nombreux cas de faux souvenirs aux États-Unis ou en France ont d’ailleurs fait la une, lorsqu’il a été question d’utiliser l’hypnose lors d’enquêtes judiciaires.

Les “présumés coupables” ou témoins n’ayant pas de souvenirs du délit ou du crime commis étaient placés sous hypnose dans le but de retirer des informations sur l’acte en question. La pression était telle que la réalité des faits pouvait être faussée.

Guillaume Gautier

Hypnopraticien – Formateur

Co-fondateur de DreaminzZz